Les habitats côtiers du Bas-Saint-Laurent, bien que discrets, sont d’une importance écologique majeure. Pour mieux les faire connaître, une série de trois vidéos captivantes a été réalisée, conjuguant science, terrain et art visuel. Grâce à l’animation délicate de Charlotte Garneau (garneaucharlotte.space) et au montage professionnel de Laurence Messier Moreau (lmemo-productions.com), ces capsules nous plongent au cœur des herbiers de zostères et des marais salés, deux écosystèmes essentiels pour la santé du littoral.

Capsule 1: les habitats côtiers

Dans la première vidéo, le professeur en biologie de l’UQAR Christian Nozais et le naturaliste Jean-Étienne Joubert de notre Comité ZIP nous emmène explorer les herbiers de zostères et les marais salés, véritables prairies côtières tapissant les côtes du fleuve Saint-Laurent.

« Les zostères stabilisent les fonds, filtrent les nutriments et servent de refuges essentiels pour la faune. »

Grâce à des images de terrain saisissantes et à des animations explicatives claires, on découvre à quel point ces végétaux jouent un rôle fondamental dans l’équilibre côtier, tout en offrant un habitat nourricier pour une foule d’espèces.

Capsule 2: les herbiers de zostères et leur restauration

La deuxième capsule se penche sur les marais salés, ces zones humides situées à la frontière entre la terre ferme et la mer. La professeure Fanny Noisette de l’UQAR y explique :

« Ces milieux tampons sont indispensables : ils protègent les berges et servent de pouponnières pour de nombreuses espèces d’oiseaux et de poissons. »

Les animations détaillent le processus de restauration d’un herbier de zostère, narrées par Émile Favre, biologiste pour notre Comité ZIP. Cette vidéo met aussi en lumière les menaces qui pèsent sur ces milieux à cause des aménagements côtiers et des changements climatiques, mais aussi le suivi qui est fait auprès de ces herbiers pour les monitorer.

Capsule 3: les berges et leur restauration

La dernière vidéo de la série offre une vue d’ensemble de la complémentarité entre herbiers et marais salés. Chantale Quintin d’Ouranos, Christian Nozais de l’UQAR et Jean-Étienne Joubert parlent des types de berges qu’on retrouve au Bas-Saint-Laurent, notamment les aboiteaux, typiques du Kamouraska.

Les animations comparatives et cartes dynamiques aident à comprendre l’interdépendance des écosystèmes côtiers, et l’importance de les conserver ensemble dans une vision d’aménagement durable du littoral.

Pourquoi regarder cette série ?

Que vous soyez curieux de nature, enseignant, étudiant, ou simplement amoureux du Saint-Laurent, ces vidéos constituent une porte d’entrée idéale vers une meilleure compréhension des écosystèmes côtiers du Québec. Informative, visuellement soignée et ancrée dans le territoire, cette trilogie invite à la contemplation autant qu’à la prise de conscience.

➡️ À voir, à partager, et surtout, à assimiler pour mieux protéger ces joyaux côtiers.

Si l’avenir du Saint-Laurent vous tient à cœur…

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