2019-2020 Restauration des habitats côtiers du Chemin-du-Nord, Parc national du Bic

En collaboration avec le parc national du Bic et du financé par le Programme Interactions communautaires, le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a réalisé un projet de restauration et de mise en valeur des habitats côtiers sur le sentier du Chemin-du-Nord. Ce projet fait suite à la demande des gestionnaires du parc national du Bic inquiets face au phénomène de l’érosion des berges de ce secteur. À l’été 2019, des travaux de balisage sur 22 sentiers improvisés et une plantation de 2 000 élymes des sables d’Amérique ainsi que 50 rosiers rugueux et inermes ont été effectués. Les résultats ont démontré que la reprise végétale dans les sentiers fermés était efficace et que les végétaux plantés en juin 2019 avaient déjà bien établi leur système racinaire dans le sol. Ce rhizome est important car il aide à retenir les sédiments de la plage lors des épisodes de tempête. Plusieurs activités de sensibilisations telles que des kiosques et des conférences ont eu lieu durant l’été, ce qui a permis à l’équipe du Comité ZIPSE de rencontrer près de 750 personnes et de leur parler des enjeux de la conservation mais aussi de la protection du patrimoine naturel côtier du parc national du Bic. Ces citoyens deviennent en quelque sorte des ambassadeurs du bon comportement à respecter et sont aussi davantage sensibilisé à respecter les plantes de bord de mer qui aide à prévenir les dégâts causés au littoral par les ondes de tempête.

2016-2018 Restauration de l’herbier de zostère marine dans l’anse de Pointe-au-Père

L’herbier de zostère marine dans l’anse de Pointe-au-Père est affecté depuis des décennies par l’activité humaine, ce qui freine sa régénération naturelle. Une transplantation de plants de zostère marine a donc été proposée pour lui donner un coup de pouce et assurer sa réhabilitation. Une première phase de travaux a été réalisée fin mai 2017, où près de 15 000 plants de zostère ont été transplantés à partir d’un herbier donneur dans la baie de Rimouski, reconnu pour être en excellente santé. Une deuxième phase de travaux est prévue en 2018, où la même quantité de plants de zostère sera transplantée.

Les herbiers de zostère marine abritent une biodiversité très riche, en servant de pouponnière, de cachette, de garde-manger et de frayère pour de nombreuses espèces de poissons, crustacés et mollusques. Restaurer cet habitat c’est aussi lui assurer durablement le retour d’une faune diversifiée.

2014-2015 Restauration et encadrement des accès aux plages de la baie de Rimouski

Des trottoirs de bois seront aménagés dans la bande riveraine afin de limiter le piétinement des plantes de bord de mer dans les parcs de la rue Saint-Germain Est, Pointe-à-Pouliot et au Sentier du Littoral. Ce projet est rendu possible grâce à une contribution financière de 38 800 $ de la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement et avec la collaboration de la Ville de Rimouski. Une restauration des plages endommagées par le piétinement sera également effectuée par des plantations d’élymes des sables d’Amérique et de rosiers inermes. De plus, pour sensibiliser les usagers du littoral à la fragilité des plages en milieu urbain, des activités de sensibilisation seront aussi réalisées en mettant l‘accent notamment sur le rôle des plages naturelles comme moyen de protection face à l’érosion et aux submersions côtières.

2012-2015 Restauration du marais salé de la ZICO de Rimouski

Un projet de restauration dans le marais de Sacré-Cœur (Rimouski) a débuté à l’automne 2012 avec l’appui financier du programme Interactions communautaires et de la municipalité de Rimouski. Ce projet est également soutenu par la MRC Rimouski-Neigette. Le marais salé de plus de 154 ha présente des caractéristiques écologiques exceptionnelles et est fréquenté par de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs et nicheurs. Cependant, au cours des dernières années, l’érosion des berges causée par de fortes tempêtes l’a grandement affecté. Le projet de restauration contribuera donc à diminuer la perte d’habitat dans le marais en favorisant un aménagement du territoire qui tiendra compte de la dynamique côtière et de l’importance des écosystèmes.

Deux sites sensibles, soit 1500 mètres carrés, ont ainsi été identifiés à l’est du marais en vue d’une restauration au printemps 2013. Une technique douce sera utilisée avec la plantation de deux végétaux indigènes dans l’étage supérieur du marais soit la Spartine pectinée et l’Élyme des sables d’Amérique sur la plage.

2013-2015 Restauration expérimentale de la zostéraie de la baie de Mitis

Le Comité ZIP a entamé un projet de restauration expérimentale de l’herbier de zostère marine (Zostera marina L.) dans la baie de Mitis. Ce projet consiste à tester différentes techniques de transplantation de plants de zostères marines d’un site naturel à un autre dans le but d’amorcer une restauration complète de l’herbier de zostère marine dans la baie de Mitis si le projet est concluant. L’ensemble de ce projet permettra aussi d’étudier et d’expérimenter les techniques de transplantation de la zostère marine et d’en évaluer l’efficacité avant de pouvoir envisager une restauration de plus grande ampleur.

2011-2013 Aménagement et restauration du littoral au Bas-Saint-Laurent : Les bonnes pratiques en milieu côtier

Le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a obtenu un financement du Programme Interactions Communautaires afin de promouvoir les bonnes pratiques d’aménagement et de restauration du littoral ainsi que pour réaliser des travaux de restauration de deux plages du Bas-Saint-Laurent endommagées lors de la tempête du 6 décembre 2010. L’objectif est de produire un guide pratico-pratique, pour les résidents côtiers afin qu’ils puissent aménager le littoral en conservant sa forte valeur écologique et esthétique.

La tempête de décembre dernier a démontré que l’ensemble des côtes du Bas-Saint-Laurent sont très sensibles à l’érosion et à la submersion côtière. Contre vents et marées, les terrains qui avaient préservé leur plage dans leur état naturel ont subi très peu de dégâts. Malgré ce constat plusieurs résidents côtiers ont opté pour des techniques de protection rigide (enrochement, mur, etc.) qui entraînent l’abaissement et voir même la disparition des plages. Si l’érosion représente une menace à court terme pour les constructions humaines, l’installation d’ouvrages de protection rigide à grande échelle représente une détérioration du littoral à long terme, notamment pour les plages qui sont un terreau fertile pour une flore diversifiée et attirant de surcroît une foule d’oiseaux aquatiques.

Le guide des bonnes pratiques d’aménagements et de restauration permettra aux résidents côtiers d’avoir en main une boîte à outils de solutions alternatives aux techniques rigides. Les techniques douces d’aménagement du littoral, telles la revégétalisation et la recharge en sable seront présentées, de même qu’une liste des plantes indigènes les mieux adaptées au milieu côtier.

Les travaux ont été réalisé sur les territoires des municipalités de Rivière-Ouelle et de Sainte-Flavie qui sont partenaires dans le projet. Le comité ZIP désire démontrer que les techniques douces sont efficaces autant pour la conservation des milieux naturels que pour la stabilisation des berges.

2019-2021 Atténuation des impacts du coincement côtier par la restauration d’un marais côtier endigué, Saint-André de Kamouraska

D’une superficie de 6,4 ha, le marais de Saint-André est reconnu comme une zone de productivité et de biodiversité importante. Ce milieu offre un lieu d’alimentation, de reproduction, de transition et de refuge pour plusieurs espèces, dont certaines désignées menacées et vulnérables. On y retrouve la frayère à éperlans arc-en-ciel de la rivière Fouquette à proximité, la présence du bar rayé (particulièrement une population de juvénile) et plusieurs espèces d’épinoches (source de nourriture de nombreuses espèces de poissons).

Après plusieurs années de discussions, un regroupement de propriétaires avec l’appui de la municipalité de Saint-André et de la MRC de Kamouraska signifie leur intérêt à relocaliser l’aboiteau situé sur un segment côtier entre les rivières Fouquette et des Caps. La présence d’érosion sur cet aboiteau et le débordement occasionnel des eaux de l’estuaire du Saint-Laurent sur une partie des terres cultivables justifient cette action de remise à la mer d’une partie des terres agricoles. À cela s’ajoute un autre facteur de stress pouvant nuire à la pérennité des espèces, soit la présence d’une plante exotique envahissante (PEE) : le roseau commun. Les travaux d’envergure débutés au printemps 2020 se poursuivront à l’été 2021.

2017-2021 Restauration d’habitats côtiers sur la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent

À l’automne 2017, la ZIPSE a amorcé ce projet. Financé par le Fonds pour la restauration côtière de Pêches et Océans Canada, le projet d’une durée de cinq ans vise à la restauration de secteurs comportant une diversité d’habitats côtiers clés afin d’augmenter leur résilience face aux changements climatiques. Ce projet vise aussi à atténuer les menaces pesant sur les populations de poissons fourragères typiques de la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent. L’Anse-aux-Iroquois, à Rivière-Ouelle, fait partie des sites à restaurer dans le cadre de ce présent projet. Cette anse comprend une belle diversité d’habitats idéals pour le développement d’une faune ichtyenne diversifiée soit une vasière, un marais maritime, une plage sablo-graveleuse, et de la proximité  d’une rivière. De nombreuses espèces de poisson et d’oiseaux viennent profiter de ses habitats pour se nourrir, se reproduire, se protéger des prédateurs, y grandir et comme halte migratoire pour s’y reposer. La première étape du projet de restauration côtière de l’Anse-aux-Iroquois est de réaliser une caractérisation biophysique du milieu côtier (printemps et été 2019). Par la suite seront réalisés les travaux de restauration côtière (printemps et été 2020).

2011-2013 Aménagement et restauration du littoral au Bas-Saint-Laurent : Les bonnes pratiques en milieu côtier

Le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a obtenu un financement du Programme Interactions Communautaires afin de promouvoir les bonnes pratiques d’aménagement et de restauration du littoral ainsi que pour réaliser des travaux de restauration de deux plages du Bas-Saint-Laurent endommagées lors de la tempête du 6 décembre 2010. L’objectif est de produire un guide pratico-pratique, pour les résidents côtiers afin qu’ils puissent aménager le littoral en conservant sa forte valeur écologique et esthétique.

La tempête de décembre dernier a démontré que l’ensemble des côtes du Bas-Saint-Laurent sont très sensibles à l’érosion et à la submersion côtière. Contre vents et marées, les terrains qui avaient préservé leur plage dans leur état naturel ont subi très peu de dégâts. Malgré ce constat plusieurs résidents côtiers ont opté pour des techniques de protection rigide (enrochement, mur, etc.) qui entraînent l’abaissement et voir même la disparition des plages. Si l’érosion représente une menace à court terme pour les constructions humaines, l’installation d’ouvrages de protection rigide à grande échelle représente une détérioration du littoral à long terme, notamment pour les plages qui sont un terreau fertile pour une flore diversifiée et attirant de surcroît une foule d’oiseaux aquatiques.

Le guide des bonnes pratiques d’aménagements et de restauration permettra aux résidents côtiers d’avoir en main une boîte à outils de solutions alternatives aux techniques rigides. Les techniques douces d’aménagement du littoral, telles la revégétalisation et la recharge en sable seront présentées, de même qu’une liste des plantes indigènes les mieux adaptées au milieu côtier.

Les travaux ont été réalisé sur les territoires des municipalités de Rivière-Ouelle et de Sainte-Flavie qui sont partenaires dans le projet. Le comité ZIP désire démontrer que les techniques douces sont efficaces autant pour la conservation des milieux naturels que pour la stabilisation des berges.

2017-2021 Restauration d’habitats côtiers sur la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent

À l’automne 2017, la ZIPSE a amorcé ce projet. Financé par le Fonds pour la restauration côtière de Pêches et Océans Canada, le projet d’une durée de cinq ans vise à la restauration de secteurs comportant une diversité d’habitats côtiers clés afin d’augmenter leur résilience face aux changements climatiques. Ce projet vise aussi à atténuer les menaces pesant sur les populations de poissons fourragères typiques de la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent. Un site d’intérêt a été identifié sur le chemin du Roy à l’Isle-aux-Grues et fait partie des sites à restaurer dans le cadre de ce présent projet. Ce secteur comprend un écosystème riche et idéal pour la faune ichthyenne, soit un marais à scirpe d’Amérique très dense possédant une diversité floristique importante menacée par le développement de plantes exotiques envahissantes. La première étape du projet de restauration côtière sur ce site à l’Isle-aux-Grues est de réaliser une caractérisation biophysique du milieu côtier pendant l’été 2019.  Cette étape est cruciale afin d’identifier les actions adéquates à entreprendre en fonction des caractéristiques du milieu. Les travaux de restauration suivront l’été suivant, en juin 2020.

2016-2018 Caractérisation biophysique du marais intertidal de Montmagny et restauration d’habitats côtiers vulnérables.

Le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a réalisé une caractérisation biophysique et a terminé la première phase de restauration d’une partie du haut marais de Montmagny grâce à un financement de 257 735 $ qui comprend 175 110 $ du programme Interactions communautaires et 20 000 $ de la Ville de Montmagny. Le montage financier réparti sur 3 ans inclut également la contribution de la MRC de Montmagny, du centre de développement Biopterre ainsi que la collaboration de Nature Québec, de la chaire de recherche en géoscience côtière et du département de géographie de l’UQAR.

Le portrait de l’état du haut marais côtier situé à l’ouest de la Rivière-du-Sud a été réalisé à l’été 2016. L’érosion par le Saint-Laurent cause le recul et la disparition de grandes superficies de prairies humides de grande valeur écologique à cet endroit. On dénote également la forte présence d’espèces exotiques envahissantes accidentellement introduites comme le roseau commun et quelques aménagements anthropiques qui amplifient le phénomène. Or, ces marais sont uniques, puisqu’ils sont composés de plantes adaptées aux marées d’eau douce à saumâtre et à l’action des glaces hivernales. Certaines de ces plantes sont exclusivement retrouvées dans la région de l’estuaire du Saint-Laurent. C’est le cas d’une espèce menacée, la gentiane de Victorin. Une plantation de 1 500 mètres carrés de haut marais a été réalisée au moyen d’espèces indigènes (carex, spartine pectinée, etc.) et de génie végétal (bouturage de saules arbustifs). C’est près de 20 000 plants qui ont été implantés à l’été 2017. Des activités de sensibilisation axées sur la mise en valeur de la richesse de la flore et de la faune du littoral seront également offertes aux citoyens riverains.

2017-2021 Restauration d’habitats côtiers sur la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent

À l’automne 2017, la ZIPSE a amorcé ce projet. Financé par le Fonds pour la restauration côtière de Pêches et Océans Canada, le projet d’une durée de cinq ans vise à la restauration de secteurs comportant une diversité d’habitats côtiers clés afin d’augmenter leur résilience face aux changements climatiques. Ce projet vise aussi à atténuer les menaces pesant sur les populations de poissons fourragères typiques de la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent. Le secteur de l’Anse-du-Portage, à Notre-Dame-du-Portage, fait partie des sites à restaurer dans le cadre de ce présent projet. Ce secteur comprend un écosystème riche puisqu’on y retrouve un environnement diversifié et idéal pour la faune ichthyenne, composé d’une conjonction d’habitats complémentaires, soit un marais maritime ainsi qu’une plage sablo-graveleuse. Plusieurs espèces de poisson, mais également d’oiseaux utilisent ces différents habitats pour se nourrir, se reproduire, grandir et se cacher des prédateurs. La première étape du projet de restauration d’habitats côtiers fut de réaliser une caractérisation biophysique du milieu côtier. Du 3 au 6 juillet, une recharge de plage ainsi qu’une transplantation de spartine alterniflore furent réalisées respectivement sur la plage et le marais. Au total, 3 600 tonnes de sédiments furent utilisées afin de recharger la plage en érosion. Par la suite, 15 000 plants d’élyme des sables d’Amériques furent plantés afin de stabiliser la recharge. Après le retrait d’une talle de renouée du Japon, une superficie de 2 210 md’habitat du poisson fut restaurée.

2014-2016 Caractérisation biophysique de l’anse du Portage et restauration d’habitats côtiers vulnérables

La municipalité de Notre-Dame-du-Portage désire revitaliser le parc de l’Anse situé en bordure de l’Anse-du-Portage. Afin d’effectuer un aménagement qui tient compte des réalités côtières, le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a mené une caractérisation géomorphologique et environnementale de la zone côtière visée et propose des aménagements qui respect la dynamique côtière du site. Entre autre, afin de limiter le phénomène d’érosion et d’améliorer la capacité de résilience du milieu, un projet pilote de plantation d’espèces indigènes (spartine alterniflore, spartine pectinée et spartine étalée) adaptées aux conditions du marais et de la plage est prévu.

2017-2021 Restauration d’habitats côtiers sur la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent

À l’automne 2017, la ZIPSE a amorcé ce projet. Financé par le Fonds pour la restauration côtière de Pêches et Océans Canada, le projet d’une durée de cinq ans vise à la restauration de secteurs comportant une diversité d’habitats côtiers clés afin d’augmenter leur résilience face aux changements climatiques. Ce projet vise aussi à atténuer les menaces pesant sur les populations de poissons fourragères typiques de la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent. Le secteur des Grèves, à Notre-Dame-des-Neiges, fait partie des sites à restaurer dans le cadre de ce présent projet. Ce secteur comprend un écosystème riche puisqu’on y retrouve un environnement diversifié et idéal pour la faune ichthyenne, composé d’une conjonction d’habitats complémentaires, soit un herbier de zostère marine, un schorre inférieur d’un marais maritime ainsi qu’une plage sablo-graveleuse. Plusieurs espèces de poisson, mais également d’oiseaux utilisent ces différents habitats pour se nourrir, se reproduire, grandir et se cacher des prédateurs. La zostère marine est d’ailleurs une phanérogame marine considérée comme une espèce d’importance écologique, créant des conditions propices à la biodiversité et à la productivité (Martel et al., 2009).La première étape du projet de restauration côtière du secteur des Grèves à Notre-Dame-des-Neiges est de réaliser une caractérisation biophysique du milieu côtier.  Cette étape est cruciale afin d’identifier les actions adéquates à entreprendre en fonction des caractéristiques du milieu.

2017-2021 Restauration d’habitats côtiers sur la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent

À l’automne 2017, la ZIPSE a amorcé ce projet. Financé par le Fonds pour la restauration côtière de Pêches et Océans Canada, le projet d’une durée de cinq ans vise à la restauration de secteurs comportant une diversité d’habitats côtiers clés afin d’augmenter leur résilience face aux changements climatiques. Ce projet vise aussi à atténuer les menaces pesant sur les populations de poissons fourragères typiques de la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent.

Saint-Ulric possède des habitats côtiers essentiels pour la faune aviaire (oiseaux) et ichtyenne (poissons) : une plage sablo-graveleuse et un estran rocheux couvert par des colonies très denses d’algues. Ce site est utilisé par le capelan lors de la période de fraie et on peut également retrouver plusieurs espèces lors de la migration comme le bar rayé et l’éperlan arc-en-ciel. La présence de matières résiduelles dans le talus et sur la plage, à travers des zones dégradées et dénudées, a été observée. Afin de diminuer les impacts de l’érosion sur ces habitats fragiles et de contribuer à la capacité de résilience du milieu, une recharge sédimentaire a été préconisée, associée à une plantation d’espèces indigènes. Pour préparer le site avant les travaux, un nettoyage du talus et du haut de plage sera réalisé à l’été 2021.

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